Par les personnages proposés ,il s’agira de faire remarquer au hanihim qu’à toute époque et devant n’importe quelle situation ,le peuple juif a sû trouver celui qui est prêt à donner sa vie physiquement ou spirituellement pour le sauver.

Par les personnages proposés ,il s’agira de faire remarquer au hanihim qu’à toute époque et devant n’importe quelle situation ,le peuple juif a sû trouver celui qui est prêt à donner sa vie physiquement ou spirituellement pour le sauver.

Que ce soit il y a 3000 ans dans le désert ,50 ans pendant la Shoa ou 20 ans, après la création de L’Etat d’Israël,le dévouement pour le peuple juif a toujours été présent.Les périodes évoquées sont certes ,des périodes de difficultés et on comprend largement la volonté et le désir de venir en aide et porter au peuple en péril.

Cependant,dans la majorité des cas ,l’amour et l’attachement de ces personnages portés  à l’égard de  leurs frères montrent que ces gestes héroïques ne sont que des démonstrations d’un dévouement constant et perpétuel et une vie intégralement consacrée au service du peuple.

L’unité du peuple juif qui selon les périodes ,fût plus ou moins importante est à l’origine de cette messirout nefech qu’on trouve  à l’égard du peuple.Quoiqu’il en soit ,si une personne a décidé d’agir un jour en faveur du peuple juif pour le sortir du péril dans lequel il se trouve ,c’est qu’elle a un jour réalisé qu’il fallait prendre sa vie en main et « concrétiser » l’amour qu’elle portait en lui et que le seul don de soi donnait un sens à sa vie.

Cela peut se révéler par des actes de grande bravoure comme les histoires de Yoni Nétanyaou ou Hannah Senech ou par la seule omniprésence de Moshé toujours présent au service du peuple juif durant les 40 ans dans le désert.

Moshe

La vie  de Moshé (120 ans) peut être divisée en trois parties :

1)      40 ans au palais de Pharaon

2)      40 ans chez son beau-père Yitro

3)      40 ans dans le désert avec les Bné Israël

La période  la plus connue est évidemment la troisième, s’étendant dans la Torah du début du Sefer Chemot jusqu’à la fin du récit de la Torah marquant sa disparition et l’entrée des Bné Israël en Erets Israël.

A travers divers épisodes relatés par la Torah, on se rend compte à quel point l’amour et l’attention qu’il portait pour le peuple ,son peuple, lui permît de le suivre et de le soutenir durant toutes ces années.Citons trois exemples représentatifs :

L’épisode de l’égyptien 

Déjà en Egypte et vêtu de l’habit de prince égyptien,Moshé se met en évidence :lors d’une altèrcation entre un garde égyptien et un esclave juif,Moshé ,ne pouvant supporter de voir la souffrance de son peuple,se jette sur l’égyptien et le tue.Il réagit au risque de sa vie et c’est l’événement qui causera sa fuite d’Egypte et la perte de sa position en tant que prince d’Egypte.

La faute du veau d’or

Lorsque le peuple faute en voulant remplacé D. par une idole croyant que Moshé ne redescendrai pas de la montagne ,D. réprimande Moshé et lui annonce qu’il va exterminer  le peuple et que de lui ,il fera une grande nation.Moshé réagit immédiatement en défendant le peuple par ces mots : « Pourquoi te mettre en colère contre ton peuple que tu as fait sortir d’Egypte(…).Que diront les égyptiens,qu’Il les  a fait sortir d’Egypte pour les tuer dans le désert.Ne sois pas en colère et pardonne le mal qu’a causé ton peuple ».

Il va même plus loin jusqu’à dire « si tu n’expie pas leur faute,effaces-moi du livre (la Torah) que tu as écrit »,ce qui montre à quel point il lui était dévoué.

La faute des explorateurs

De même ,lorsque les explorateurs reviennent d’Erets Canaan en disant du lachon ara,D. menace encore de détruire l’intégralité du peuple hormis Moshé ;il s’interpose à nouveau et sauve le peuple de la destruction totale,employant les mêmes arguments que dans l’épisode précédent.

Hannah Sennech

En 1944,la situation pour les juifs d’Europe semble désespérément  catastrophique.Les déportations se font de plus en plus nombreuses et des milliers de juifs y meurent chaque jour.L’oppression allemande s’exerce sur toute l’Europe et jusqu’en Afrique du Nord.Pendant ce temps ,à près de 4000 km ,en Israël –qui est encore la Palestine –la situation est relativement bonne et quelques juifs y vivent sans discorde ni danger apparent .

C’est alors que la Haganah tente de recruter des volontaires pour être parachutées en Hongrie ,dont Hanna Sennech ,jeune fille d’environ 25 ans.

Elle est finalement capturée et torturée par les nazis qui essayent en vain de la faire parler puis l’exécutent.

Ce qui fait de Hannah Sennech une mosseret nafcha laam israel (dévouée pour le peuple juif),c’est qu’elle a decidé d’assumer ses responsabilités vis à vis de ses frères juifs .Son courage réside dans le fait que loin de fuir sa conscience ,elle a fait  passer en priorité la vie d’ « inconnus » avant son propre bien-être.

Yoni Netanyahou

A l’âge de dix-sept ans ,Yoni écrivait :”La mort est la seule chose qui me dérange ;elle ne me fait pas peur mais elle m’intrigue…Elle ne m’effraie pas ,car je ne donne pas beaucoup de valeur à une vie sans idéal.Et,si je dois sacrifier ma vie pour réaliser cet idéal que je me suis fixé ,je le ferais avec joie... ”

Des années plus tard ,alors qu’il dirige le commando Matkal de l’armée israëlienne,des terroristes détournent un avion français quittant Tel-Aviv et tentent d’échanger la vie des otages contre des prisonniers palestiniens détenus par l’Etat juif.Israël refuse  la politique du chantage et lance une opération spéciale sur l’aéroport d’Entebbé en Ouganda.

Les Hercules israéliens atterrissent dans la nuit du 3 juillet 1976 .Yoni Netanyahou s’entasse avec 9 autres soldats qui forment le groupe d’intervention principal dans une Mercedes noire qui pénètre dans l’aérogare .Les 116 otages sont libérés et rapatriés en Israël .Yoni trouve la mort durant l’assaut.

Mort pour le peuple juif,il laissera son nom à l’opération :      Mivtsa Yonatan…

Même à notre époque dans laquelle l’individualisme et l’intérêt personnel priment sur tout le reste,Yoni Netanyaou nous montre que la dévotion pour la collectivité en général et le peuple juif en particulier est toujours existante.

Hevraya Beth

Décrire aux hanihim 3 ou 4 situations (réelles ou imaginaires) dans lesquels l’occasion de porter secours à l’autre au risque de sa vie sans que les deux partis en présence ne se connaissent particulièrement .

Exemples :

 1-Une femme inconnue se fait agresser dans la rue ou dans le métro.

2-Un enfant à l’autre bout du Monde souffre d’une maladie incurable et il faut des fonds considérables pour le sauver….

Il serait bon ici de « faire parler » les situations pour les rendre plus réelles en introduisant des noms ,des dates ,des lieux ,des circonstances particulières etc…

De plus, pour que la conclusion de la péoula ait plus d’impact ,il serait utile de calquer des situations sur des évènements réels ayant éxisté au sein du peuple juif (l’agression de la femme pourrait représenter l’egyptien frappant l’esclave juif …)

On leur demandera de réagir selon deux questions :

        a)Qu’est ce que vous auriez fait dans cette situation.

        b)Comment la plupart des gens réagissent en général.(à cette question ,la réponse attendue est que personne ne se soucie de l’autre et personne ne serait venu en aide)

Puis on enchainera en leur racontant des évènements similaires ayant eu lieu au sein du peuple juif et la grande abnégation dont ont fait preuves certains comme Hanna S.,Moshé ou Yoni N.

On ouvrira ensuite sur une Siha à savoir « quelle différence entre les deux types de situation ? ».

On concluera sur l’idée de subsistance du peuple juif dépend de ces actes de messirout néfech et qu’à chaque époque des gens ont sacrifier leur vie pour lui.

moshé,Yoni Netanyahou et Hanna Senesh ont mis en évidence l’abnégation pour le peuple .Les exemples à travers  l’Histoire ne manquent pas et ,de tout temps un ,ou plusieurs personnages armé de beaucoup de courage s’est levé pour affronter l’ennemi et sauver le peuple juif du danger qui le guettait comme Esther,Yehouda Ammacabi…au risque de leur vie.

Au sein du peuple juif ,le dévouement pour le peuple lui-même est indispensable cependant ,il n’est pas suffisant.En effet en tant que « peuple du livre »,plongé dans un bain de spiritualité ,cette abnégation doit necéssairement dirigée dans cette idée :un dévouement total à la Torah.