Message à transmettre :

Eretz Israël !

H’omer :

Le Bné Akiva est basé sur trois valeurs : Tora, Avoda, Israël. Après avoir abordé ces deux dernières semaines de Bné l’importance de Tora, Avoda, ainsi que du Bné Akiva en général, nous nous devons de parler d’Eretz Israel, terre dans laquelle nous devons vivre.

En effet, nos h’anih’im y vont souvent en vacances, mais pendant cette Peoula, ils vont devoir comprendre que ce n’est pas qu’un lieu de vacances, mais une terre qui nous appartient, et dans laquelle c’est une mitswa d’y vivre.

I- Israël dans la Tora :

Depuis nos Avot, nous avons reçu le commandement de vivre en Israël ; ce sont d’eux que le peuple juif est crée et que notre tradition remonte.

Dans Leh’ Leh’a, H’ dit à Avraham :

« Pars pour toi, de ta terre, de ta patrie et de la maison de ton père vers la Terre que je t'indiquerai ». (Béréchit 12,1)

« C’est à ta postérité que je destine ce pays.» (béréshit XII, 7)

Il est intéressant de remarquer qu'à l'époque des premières alyot les juifs, eux aussi ont abandonné tout leur confort pour retourner vers leur Terre sans connaître toutes les difficultés qui les attendaient. ­

Ensuite, H’ s’adresse à Itsh’ak, après la Akeda :

« Et la famine survint sur la Terre(...), Itsh’ak alla vers Avimeleh’ roi des Phillistins à Guerrar. D… lui apparut et lui dit: "Ne descends pas en Egypte, reste dans la Terre que je te dirai. Réside dans cette Terre et je serai avec toi et je te bénirai" » (Béréchit 26,1-3)

Quant à Yaakov, son attachement à Israël ici va au-delà de ce qui a été remarqué auparavant : même après sa mort, lorsque le corps se retrouve sans néchama, il nous montre le devoir et l'importance de résider en Israël et combien lui-même y tenait personnellement.

Plus tard, Moshé fut puni d’une interdiction de rentrer en Israel, ce qui le mit dans un désarroi sans pareil, c’est pourquoi il s’adresse à H’ en ces termes :

« Fais moi passer pour que je voit cette terre qui est de l'autre côté du Jourdain(...) » (Dvarim 3,23-24).

Finalement, c’est Yeoshua qui rentrera en Israël, là, nous assistons aux délimitations de notre terre :

« Tout endroit que foulera la plante de vos pieds, Je vous la donne, comme je l'ai dit à Moshé. Depuis le désert et le Liban que voilà et jusqu'au grand fleuve de l'Euphrate, tout le pays de H’itim jusqu'à la grande mer au couchant, telles seront vos limites» (Dvarim 3,23-24)

II- Israël comme lieu de pratique de notre religion :

Eretz Israël n’est pas qu’un but, c’est aussi un moyen pour réaliser entièrement la Tora, en effet, des dizaines de mitsvot  ne sont possibles qu’en Israël, notamment toutes celles touchant les lois concernant la terre.

Nous savons également que Tou Bishvat est une fête basée sur l’importance de la terre, du pays.

De plus, il faut savoir qu’en Australie, comme dans les pays de l’hémisphère nord, les saisons sont inversées, donc en décembre, chez eux, il fait chaud, et pendant la période de Pessah’, il fait froid. Dans ce cadre, comment fêter complètement H’ag Haaviv ?!

Il faut tout de même rappeler que ceux qui ont le mieux compris le lien entre Israël et sa terre sont les différentes nations du monde qui a chaque génération se lèvent contre nous pour nous détruire.

Ces mêmes nations ont cherché à de multiples occasions d’effacer le lien entre le peuple juif et sa terre : ils ont bien compris que ce lien donne une force particulière au Am Israël. Ainsi, au temps des romains, Israël est appelé province de Palestinae afin que le nom d’Israël tombe en désuétude, de même pour Jérusalem qui va être appelée Aelia Capitolina. Ce n’est seulement que grâce à la volonté d’Hashem que nous sommes encore vivants après toutes ces générations et tout cet exil. Ainsi également, aujourd’hui, l’antijudaïsme est souvent confondu avec l’antisionisme…

Pour finir, nous devons rappeler que le prophète Zecharia avait annoncé :

 « De nouveau des vieux et des vieilles seront assis sur les places de Jérusalem, tous un bâton à la main à cause de leur grand âge. Et les places de la cité seront pleines de jeunes garçons et de jeunes filles. » (VIII, 4-5)

Il faut partir en Israël, tant que nous en avons la possiblité.

De même que de nombreuses prophéties de Ishayaou.

Message à transmettre :

Les H’anih’im doivent ressentir le besoin de partir en Israël, et comprendre pourquoi chaque juif doit y vivre.

Idée de peoula :

Hevraya Alef :

Séparer le groupe en 2, une partie jouera l’histoire de Tsion et Tsiona, l’autre partie celle de l’arbre:

« C’est l’histoire d’un très bel arbre fruitier qui se trouvait dans un champ loin de la capital. Tous les ans, une fois par an, l’arbre donnait de très très beaux fruits très paticuliers. Le Roi du Pays dé  cida de profiter personnellement de cet arbre. Il le fit déraciner et le fit planter dans son jardin personnel. Pourtant, l’arbre cette année là ne donna pas de ses bons fruits et au contraire se dessécha. Si bien que le Roi fit appeler tous les sages du royaume pour leur demander quoi faire. Un vieil homme lui expliqua alors que cet arbre ne donnait de beaux fruits que s’il se trouvait dans son environnement naturel. On fit alors replanter l’arbre dans sa contrée natale et à ce moment l’arbre reprit vie. »

Ensuite, on montrera que le besoin qu’a Am Israel d’être en Israël est réciproque, en comparant ces 2 histoires à nous, peuple, et à Israel.

Hevraya Beth :

1° Mettre des objets sur une table : Un soleil, un CD de musique Israélienne, un vêtement, un tanah’, un verre d’eau, une kippa, un cœur…

Et demander quel objet montre l’importance de partir en Israël.

2° Puis séparer le groupe en 2, une partie est un groupe de juif avant 1948 décidant de bâtir Eretz Israel comme état juif, qui débattra contre un madrih’ pas sioniste au possible afin de le convaincre ; la seconde partie du groupe sera un groupe d’islamistes qui débattent au sujet de quoi faire pour leur empêcher de « s’emparer de la Palestine ! »