En tant que juif, nous ne devons pas salir la terre qu’H nous a laissée.

L’écologie,

L’environnement…

                          Et La Torah !   

H’omer :

          Souvent, on jette des chewing gum par terre, des papiers, on ne fait pas vraiment attention, on dechire des plantes, mais on ne se rend pas vraiment compte que même un petit geste tel que ceux cités précedemment ne devraient pas être fait par nous, en tant que juifs.

Souvent aussi, on entend dire « en Israel, je fais attention, je ne salis pas ». Tout a été donné par D., pas uniquement Israel !

Il faut comprendre cette notion, la notion d’écologie.

H’ a créé le monde en 6 jours. Il aurait pu le créer en « claquant des doigts », en un quart de seconde, puisqu’Il a des pouvoirs illimités. Mais il a passé 6 journées entières pour montrer le soin qu’il portait à sa création.

Dans Bereshit, 1, 11, il est écrit :

« 11 Dieu dit: "Que la terre produise des végétaux, savoir: des herbes renfermant une semence; des arbres fruitiers portant, selon leur espèce, un fruit qui perpétue sa semence sur la terre." Et cela s'accomplit. 12 La terre donna naissance aux végétaux: aux herbes qui développent leur semence selon leur espèce, et aux arbres portant, selon leur espèce, un fruit qui renferme sa semence. Et Dieu considéra que c'était bien. »

Ce cadeau qu’H’ nous a fait, et qu’il considère « bien » (terme très fort étant donné que c’est un jugement de D. !), nous devons y prêter attention.

L’écologie est une préoccupation à priori récente de l’humanité, due à la révolution industrielle. On trouve pourtant plusieurs textes prouvant que les questions écologiques ne sont pas étrangères à la Halaha…

Ne pas gaspiller les ressources naturelles est le message du Midrach, qui demande pourquoi le Michkan (tabernacle) a été construit avec des bois de Chitim: “D’ t’a enseigne comment se conduire: si un homme veut se construire une maison en bois d’arbres fruitiers, dis lui qu’H’ a qui tout le monde appartient, ne s’est fait construire qu’une maison avec du bois d’arbres ne donnant pas de fruits, un homme à plus forte raison” (Chemot Rabba 35)

L’interdiction de Bal Tachh’it, de ne pas se servir d’arbres fruitiers lors du siège d’une ville va dans le même sens (Devarim, 20,19)

Une mitsva de la Tora semble être assez directement le fruit de préoccupations écologiques: celle de laisser une bande d’espaces verts de 500 mètres, et une autre de potagers et vignes de 1000 mètres autour des villes des Leviim (Bamidbar, 35).
Il y a encore des textes et des mitsvoth qui peuvent avoir un rapport plus ou moins proche avec l’écologie (l’interdiction des Kilayim, mélange d’espèces par exemple).

De plus, la Thora interdit d'abîmer quoi que ce soit gratuitement sans raison. On n'arrachera donc pas même un brin d'herbe, juste comme ça, pour jouer et encore moins pour saccager. Cela s'appelle le principe de "bal tach'hit" et cela s'applique aussi au gâchage de nourriture. Le monde qu’H’ a créé, Il l'a mis à la disposition de l'homme pour qu'il en jouisse selon ses besoins. Mais quand l'homme ne respecte plus le monde, le monde risque de se venger en devenant inhumain et alors, au lieu d'être le berceau où se prépare l’arrivée du Mashia’h, fils de l'homme, le monde se referme sur lui comme une tombe (explication de Rav Simsovic).

Ces différents éléments reflètent le respect que portent les êtres humains à la création divine et l’attention que prête notre génération au bien-être des générations futures.

Message à transmettre :

En tant que juif, nous ne devons pas salir la terre qu’H nous a laiss

Idée de Peoula :

La salle de Peoula à l’arrivée des Hanihim doit être salie par quelques paquets de bonbons par terre, mouchoirs… Ne pas en faire trop non plus !

1) Le Bien/Pas Bien

Vous donnez des situations, et plusieurs réactions possibles. Les H’anih’im doivent dire « Bien » ou « Pas bien ». Exemple :

Vous laissez une babby sitter garder votre enfant :

Elle lui donne a manger = bien

Elle le frappe = pas bien

(… etc …)

Un ami à vos parents dort chez vous :

Il est poli = bien

Il offre un cadeau = bien

Il se sert dans le frigo = pas bien

(… etc ...)

Rapport: On laisse des choses à des gens, on leur laisse des responsabilités, ou on leur permet simplement d’être là, ils peuvent soit bien agir et avoir du respect face à ce qu’ils ont, soit mal réagir et ne pas respecter. De la même manière nous vivons sur la terre qu’H’ a fabriquée, Il nous laisse là, nous nous devons de respecter son œuvre comme elle le mérite.

2) Filles/Garçons :

On donne aux filles des morceaux de feuilles de couleurs de toutes formes, elles ont 10 minutes pour mettre les morceaux ensemble de sorte que le résultat soit une image la plus jolie possible (une maison, un sefer torah, peut importe…)

On donne aux garçons des batonnets de bois ou des feves et on leur propose 10 minutes pour le même genre d’exercice (une voiture, une mezouza…)

C’est un concours. Les madrihim devront juger de la plus belle œuvre.

Finalement, on demande a chacun de juger sa création et la création de l’autre.

Après beaucoup de paroles, les madrih’im font, « sans faire expres », renverser du coca, du sable qui reste dans ses chaussures, un chewing gum… Bref, les œuvres sont un peu saccagées, et tout le monde est un peu dégouté parce que vous ne pouvez pas décider de la meilleure création.

Rapport: Vous n’aimez pas que l’on salisse ce que vous faites ? Alors pourquoi salir en jetant des mouchoirs dans la rue ? Le monde appartient à D. et il a dit que son œuvre était « bien ».  Alors comment peut on se permettre de polluer, salir sa création ?

3) On emballe des chocolats ou des bonbons dans des petits papiers de bonbon, on en donne un à chacun. Ils vont directement ouvrir, manger, et certains emballages se retrouveront par terre.

Rapport : H’ nous donne un cadeau, la vie sur la terre qu’il a créée, nous en profitons, a bon essient ! C’est un manque de savoir vivre si on profite et qu’après on jette le papier par terre. De la meme maniere, c’est un manque de savoir vivre, que de ne pas respecter la terre.

Les Hanihim ne doivent pas se douter du sujet dès le début, ils seront d’autant plus surpris qu’ils seront plus marqués par l’importance de l’écologie, du respect de l’environnement.