Bnei Akiva Olami
 
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Resource Type: Peula in: French

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Resource Goal

·        Expliquer l’alliance entre ä' et àáøäí àáéðå.

·        Définir ce qu’est la âìåú et expliquer les différents avis sur la âìåú

Expliquer que nous sommes dans le processus de délivrance et que les enfants d’ àáøäí retourne sur leur terre

Resource Contents

 

Un peu de h’omer :

 

 

"åéàîø ìàáøí éãò úãò ëé âø éäéä æøòê áàøõ ìà ìäí åòáãåí åòðå àåúí àøáò îàåú ùðä : åâí àú äâåé àùø éòáãå ãï àðëé åàçøé-ëï éöàå áøëù âãåì :"

áøàùéú èå' éâ'

 

 

« Et il s’adressa à àáøí : Sache que ta descendance sera étrangère dans un pays qui ne leur appartient pas, on les asservira et on les fera souffrir pendant quatre cents ans. Cependant, le peuple qu’ils serviront, je le jugerai lui aussi et après cela ils sortiront avec de grandes richesses »

 

Nous voyons comment lors du « áøéú áéï äáúøéí » (alliance entre ä' et àáøí) D. annonce à àáøí son projet, sa décision d’envoyer les áðé éùøàì en Egypte pour les asservir, puis, plus tard de les en faire sortir.

 

Dans cette promesse faite à àáøí, intervient pour la première fois la notion de âìåú, « d’exil » du peuple juif sur une terre étrangère.

 

Loin de s’arrêter à cette « simple promesse », le concept de âìåú va accompagner le peuple juif tout au long de son histoire. Particulièrement aujourd’hui, où l’on assiste à la dualité Israël-Diaspora, le problème devient d’actualité. Il serait donc particulièrement utile d’essayer de définir ce qu’est exactement la âìåú, quelle est sa signification profonde.

 

Pour certains, le renvoi des áðé éùøàì de leur terre, leur implantation dans les pays étrangers, n’est ni plus ni moins qu’une terrible punition générale qui vient frapper le peuple juif tout entier, suite à son comportement indigne.

 

Cependant, examinée sous d’autres angles, la notion de âìåú peut se comprendre différemment. On peut y voir le fruit d’un plan élaboré par le créateur, plan à vocation constructive. Selon cette deuxième conception la âìåú est donc à considérer comme un phénomène tout à fait profitable comme un a priori « positif ».

 

Pour y voir clair, nous procèderons de la manière suivante : nous verrons dans un premier temps comment la âìåú peut être considérée comme une punition, nous en dégagerons les aspects négatifs. Ensuite, dans un deuxième temps, nous nous efforcerons de contrebalancer ce point de vue à l’aide d’informations « positives » tendant à faire comprendre ce phénomène comme profitable pour le peuple juif.  

 

Nous tâcherons enfin de faire la part des choses, d’apporter une réponse pratique à ce problème qui nous affecte depuis des générations dans notre existence en temps que peuple.

 

 

1)    La âìåú comme punition

 

Quelques exemples

Il est très aisé de voir le processus de âìåú comme une punition ou tout au moins une réaction de D. à la mauvaise conduite du òí éùøàì. La âîøà décrit avec détail les destructions successives du premier et second áéú äî÷ãù.

 

Le premier áéú äî÷ãù fut détruit à la suite de la transgression, par la majeure partie du peuple, des trois grands « àéñåøéí », dont la gravité est telle qu’il vaut mieux se laisser tuer plutôt que de les commettre :  

 

Avoda  Zara        òáåãä æøä

                                                Chfihout Damim           ùôéëåú ãîéí

                                                Giloui Arayot                âéìåé òøéåú

 

C'est-à-dire : idolâtrie, meurtre et débauche.

 

Ces trois òáøåú sont capitales, car chacune exprime l’échec des relations de l’homme, respectivement par rapport à D. (Avoda Zara), par rapport à son prochain (meurtre) et par rapport à lui-même (débauche).

 

Un peuple qui commet collectivement ces trois òáøåú, ce qui veut dire qu’il échoue dans tous les types de relations possibles, mérite la peine capitale, c'est-à-dire la mort en temps que peuple.

 

D. va-t-il pour autant exterminer d’une façon irrévocable son òí ñâåìä, son peuple élu ?

 

En aucun cas ! Pourtant la destruction du áéú äî÷ãù, et l’exil du peuple un peu plus tard, peut être considérée comme une forme de mise à mort. En effet, un peuple n’est pas défini comme tel que dans la mesure où il vit sur sa terre. Ce qui fait la nation, c’est le pays, ainsi que l’exprime le æäø ä÷ãåù, commentant le passage suivant de la úôéìä : "åîé ëòîê âåé àçã áàøõ"

“oumi keamha Israel goy ehad baarets” “ qui est comme ton peuple Israël, un peuple uni sur sa terre”.

 

Le æäø explique : le peuple d’Israël forme un peuple tant qu’il réside sur la terre d’Israël. Qu’il parte en exil, et ç’en est fini de son unité en temps que peuple.

 

Ainsi en envoyant pour un temps défini son peuple en exil, D. lui inflige pour un temps donné la peine capitale : être en âìåú, pour le peuple juif, cela équivaut à une « mort nationale ».

 

Cette peine peut être résiliée (la reconstruction du 2eme temple sous la directive d’ òæøà en fournit une preuve évidente), puis réappliquée si le besoin s’en fait sentir à nouveau : la chute du peuple tout entier dans la haine gratuite constitue une raison suffisante pour justifier son expulsion du pays, précédée auparavant d’une nouvelle destruction du temple.

 

Nous venons de voir que l’exil est infligé au peuple juif par réaction à sa mauvaise conduite en temps que peuple, ce qui le rend indigne d’occuper la terre d’Israël.

 

 

 

 

Voyons maintenant un autre justificatif de la « peine » de âìåú. Les sages expliquent : le òí éùøàì est expulsé de la terre d’Israël par suite du non respect des commandements de ùîéèä, l’année sabbatique de la terre. Il s’agit en quelque  sorte d’une nouvelle application du principe "îéãä ëðâã îéãä", mesure pour mesure, principe plus couramment connu sous le terme de « loi du talion ».

 

Si par manque de confiance en D., ou par suite d’une trop grande cupidité, les áðé éùøàì ne laissent pas la terre se reposer, ainsi que le prescrit la Tora, alors D. lui-même se chargera d’accorder à la terre le repos qui lui revient. Comment ? En la débarrassant (momentanément tout au moins) de ceux qui la font travailler abusivement, en renvoyant les áðé éùøàì.

 

Ainsi en envoyant les enfants d’Israël en exil, D. prend la défense de la terre, il accorde à celle-ci les égards qui lui sont dus en temps que « terre sainte ».

 

Cependant on ne peut pas se contenter d’une explication aussi superficielle. Dans son ouvrage intitulé « èì çøîåï », le Rav Chlomo Aviner explique : la îöåä de ùîéèä, par sa qualité de îöåä du type  "äúìåéä áàøõ" (dépendante de la terre d’Israël) incarne le droit moral du peuple juif à résider sur sa terre. En effet, la terre d’Israël ne nous est léguée que pour nous permettre de nous réaliser en tant que peuple de D., voué à l’application de la úåøä. Or la úåøä n’est faite que pour être appliquée en Israël, comme en témoigne le grand nombre des îöååú inapplicables en dehors du pays.

 

En rejetant les îöååú liées à la terre, (type ùîéèä), le peuple juif rejette les clauses du contrat qui l’associe à ä'. Il a donc besoin d’un châtiment sévère, destiné à remettre les choses au clair. C’est l’expulsion du pays, la perte de l’indépendance nationale, et l’avertissement à toutes les autres puissances.

 

2. Une punition peut être, un remède sans doute

 

Nous venons de définir le principe de âìåú comme un châtiment infligé par ä' au peuple juif quand celui-ci le mérite. Mais si l’on voit la âìåú uniquement comme une punition, comme conséquence déplorable, comment expliquer la toute première âìåú de l’histoire du peuple juif, à savoir l’esclavage en Egypte ? « Ta descendance sera étrangère dans un pays qui ne sera pas le leur…On les asservira…et ils sortiront avec des richesses. »

 

Avant même que les áðé éùøàì ne constituent un peuple, avant même d’être tenus à respecter la úåøä, qui ne leur a pas encore été donnée, ä' leur prépare déjà une âìåú longue de 400 ans.

 

Nous faut il chercher à tout prix la faute qu’auraient déjà commise nos ancêtres et à laquelle l’esclavage d’Egypte viendrait répondre ? Ceci semble fort peu probable. En effet, la révélation faite par ä' à àáøäí ne semble être nullement la promesse d’une réprimande quelconque, puisque loin de réprimander àáøäí, ä' est alors occupé à contracter avec lui une alliance éternelle. De plus, il est mentionné la fin heureuse qu’aura cette tragédie d’Egypte : «  la grande richesse » avec laquelle les enfants d’Israël quitteront la maison d’esclavage.

De ces versets, se dégage donc un aspect nouveau du phénomène de âìåú : il obéit à un décret divin, dont l’aboutissement sera finalement bénéfique pour le peuple juif (grande richesse).

 

Nous découvrons peu à peu l’aspect utile et positif de l’exil, dont le but semble être l’enrichissement du òí éùøàì.

 

Cependant, même si l’on se base sur cette alliance contractée entre ä' et àáøäí, notre enthousiasme doit être tempéré : jetons au passage un œil sur le commentaire du øîá''ï (Nahmanide) à l’occasion de la descente d’ àáøäí vers l’Egypte suite à la famine qui sévit sur la terre de Canaan. (Voir : « àáøäí descendra en Egypte à cause de la famine, il lui arrivera une fâcheuse aventure avec àáéîìê, puis finalement, tout s’arrangera et il quittera l’Egypte fortifié et enrichi…) Le øîá''ï établit un parallélisme avec l’esclavage des enfants d’Israël, qui après nombre d’aventures va s’achever lui aussi par un départ triomphale (« en force et en richesse »).

 

Ce n’est pas pour rien explique le øîá''ï qu’il y a aussi analogie entre les deux histoires. Ce parallélisme n’est que le reflet de la maxime : "îòùä àáåú ñéîï ìáðéí" – Maasse Avoth Siman Labanim- : les actes des pères sont assumés par les fils- En d’autres termes, le fait qu’ àáøäí, tout öãé÷ qu’il fut, ait quitté la terre d’Israël par peur de mourir de faim, accuse chez ce dernier un manque de confiance en ä'. Aucune faute n’étant laissée sans punition, c’est tout d’abord àáøäí, puis les générations plus tard qui en feront les frais.

 

3. âìåú : Projet constructif ou punition ?

 

En fait, c’est le « ôùè » (explication littérale) des versets, agrémenté du rappel du øîá''ï qui vient donner la conception la plus parfaite de la âìåú.

 

La âìåú n’est jamais une souffrance gratuite. Qui dit esclavage, dit libération et enrichissement, qui dit ááì (Babylone lieu d’exil après la destruction du 1er temple), dit construction du 2eme temple.

De même on peut se permettre de dire : qui dit « shoah », holocauste (paroxysme de l’exil et de l’oppression), dit îãéðú éùøàì, re-acquisition de notre indépendance perdue.

 

En fait en langage moderne, on peut comparer l’histoire d’Israël à un mécanisme économique : « qui dit crise, dit reprise – qui dit destruction, sous entend reconstruction ».

Dans l’histoire du peuple juif, les périodes d’exil sont donc toujours annonciatrices de phases de « reprise », de rédemption…

 

Ainsi, si l’on s’en tient au sens littéral de l’alliance entre ä' et àáøäí, la notion de âìåú n’a rien de tragique, elle s’inscrit dans un plan constructif, élaboré par le créateur, et préconise toujours de grands événements. Ne négligeons pas l’opinion du øîá''ï, si la âìåú a une valeur constructive, il n’en ressort pas moins qu’elle intervient toujours sous la forme de punition, comme une réaction d’ ä' au mauvais comportement du òí éùøàì. La âìåú est par conséquent un moment difficile, une période noire au cours de laquelle les enfants d’Israël auront à affronter bien des difficultés, tant physiques qu’intellectuelles et morales.

 

A ne pas oublier non plus : « Ils sortiront avec de grandes richesses ».

 

A ce propos, Le Rav Chlomo Aviner commente : « un des aspects fondamentaux de la âìåú, c’est son aspect culturel. En effet, les différentes sociétés auxquelles les juifs sont mêlés, dans leurs terres d’exil, toutes ces sociétés, ont leur culture propre. Le devoir du juif est de s’instruire durant tout le temps qu’il réside en terre étrangère. Il doit quelque soit la culture à laquelle il est confronté, savoir discerner ce qui est bon, instructif, utile, de ce qui est à rejeter. Les áðé éùøàì en âìåú ont la possibilité de puiser le meilleur de toutes les sciences élaborées par les âåéí. Une fois de retour sur leur terre, en àøõ éùøàì, ils utiliseront ces acquis pour construire leur propre pays, leur propre économie, leurs propres institutions, ceci en parfaite harmonie avec « leur capital propre » qu’est la úåøä.

 

Ainsi la prophétie faite à àáøäí se réalise lors de la sortie d’Egypte : les enfants d’Israël prirent de leurs voisins les égyptiens, or et bijoux, qui servirent à la construction du îùëï.

 

Elle se réalise également de nos jours tant au niveau des richesses matérielles (tout comme l’or égyptien, les réparations allemandes contribuent à la construction d’un état d’Israël tout neuf) que de richesses spirituelles et intellectuelles (les « cerveaux » israéliens sont des produits directs d’un apprentissage effectué durant les dernières années en âìåú).

 

 

4. Savoir coûte que coûte faire partie du « cinquième »

 

Nous venons de voir que bien qu’étant à priori négative, la âìåú présente cependant un double intérêt :

D’une part elle assume un rôle conservateur en àøõ éùøàì. øù''é mentionne à ce propos que le respect des îöååú en dehors d’Israël n’a qu’une valeur, en soi appauvrie. L’intérêt principal pour nous d’une telle pratique est de les maintenir « fraîches », ceci afin de pouvoir appliquer vraiment les îöååú dès notre retour sur notre terre.

 

Nous avons également mentionné un deuxième aspect positif de la vie en Diaspora : la possibilité qu’ont les áðé éùøàì de s’y enrichir, tant matériellement qu’intellectuellement. Les richesses acquises en âåìä servant à notre installation sur notre terre…

Pour conclure, n’hésitons pas à nous mouiller en dégageant un enseignement pratique, mais soyons bien clairs sur le point suivant : les aspects « positifs » énoncés ci-dessus n’ont de valeur que dans la mesure ou la âìåú nous est imposée par décret divin, lorsqu’elle est un cas réel de force majeure.

Si par contre, la âìåú n’est pas la seule forme de vie juive en vigueur, si il existe parallèlement une possibilité de vie indépendante en àøõ éùøàì, la vie normale de peuple sur sa terre, alors l’exil n’a plus de raison d’être…

Ce qui veut dire que quiconque y resterait volontairement, quiconque s’infligerait de son plein gré « la mort nationale » est condamné tôt au tard à disparaître de l’histoire du peuple juif.

 

L’histoire hélas, ne manque pas d’exemples tragiques :

 

Lors de la sortie d’Egypte, le îãøù nous rapporte que seul 1 cinquième du peuple a suivi îùä øáéðå. Les 4/5e restant préférèrent demeurer en Egypte ; c’est à partir de ce seul cinquième, que sera assuré l’avenir du peuple, tout le reste étant peu à peu absorbé par la civilisation égyptienne. De même bien des années plus tard, quand le roi ëåøù, gouverneur de Babylone, permettra aux juifs de rentrer chez eux et de reconstruire le 2eme temple, le gros du peuple, son élite, préfèrera rester en Babylone. Il est rapporté que seuls les mal aimés du peuple (les pauvres, les bandits, les prostituées…) vont suivre le prophète òæøà jusqu’en Israël.

C’est à partir de cette poignée de miséreux, qui préférèrent l’indépendance à l’exil, que sera assuré l’avenir de notre peuple. Le gros du peuple ses sages, ses riches, ses commerçants, toute l’élite demeurée en ááì a disparu depuis longtemps…Le message est donc clair : aujourd’hui qu’il existe un état d’Israël, un état juif indépendant, sur la terre d’Israël, peut on croire encore a un avenir du judaïsme en diaspora ?

 

Certes, il est sans doute plus facile de demeurer en exil, à l’instar des « nobles de ááì », et des 4/5 restés en Egypte.

N’est il pas cependant dommage de se condamner à disparaître de l’histoire de notre peuple ?

 

Si cette histoire ne peut se perpétuer qu’à travers une petite poignée d’idéalistes, un petit groupe de marginaux, de miséreux, un tout petit cinquième, sachons pour une fois attraper le train en marche, sachons des à présent faire partie de ce cinquième.

 

 

 

 

 

Quelques documents :

 

øîá"ï åé÷øà ôø÷ éç

 

(ëä) [… ]

åäðä äùí äðëáã äåà àìäé äàìäéí åàãåðé äàãåðéí ìëì äòåìí, àáì àøõ éùøàì àîöòåú äéùåá äéà ðçìú ä' îéåçãú ìùîå, ìà ðúï òìéä îï äîìàëéí ÷öéï ùåèø åîåùì áäðçéìå àåúä ìòîå äîéçã ùîå æøò àåäáéå, åæäå ùàîø (ùîåú éè ä) åäééúí ìé ñâåìä îëì äòîéí ëé ìé ëì äàøõ, åëúéá (éøîéä éà ã) åäééúí ìé ìòí åàðëé àäéä ìëí ìàìäéí, ìà ùúäéå àúí àì àìäéí àçøéí ëìì. åäðä ÷éãù äòí äéåùá áàøöå á÷ãåùú äòøéåú åáøåáé äîöåú ìäéåúí ìùîå, åìëê àîø (ìäìï ë ëá) åùîøúí àú ëì çå÷åúé åàú ëì îùôèé åòùéúí àåúí åìà ú÷éà àúëí äàøõ, åëúéá (ùí ôñå÷ ëã) åàîø ìëí àúí úéøùå àú àãîúí åàðé àúððä ìëí ìøùú àåúä àðé ä' àìäéëí àùø äáãìúé àúëí îï äòîéí, éàîø ëé äáãéì àåúðå îëì äòîéí àùø ðúï òìéäí ùøéí åàìäéí àçøéí, áúúå ìðå àú äàøõ ùéäéä äåà éúáøê ìðå ìàìäéí åðäéä îéåçãéí ìùîå. åäðä äàøõ ùäéà ðçìú äùí äðëáã ú÷éà ëì îèîà àåúä åìà úñáåì òåáãé ò"æ åîâìéí òøéåú: [ … ]

åîï äòðéï äæä àîøå áñôøé (ò÷á îâ), åàáãúí îäøä (ãáøéí éà éæ), àó òì ôé ùàðé îâìä àúëí îï äàøõ ìçåöä ìàøõ äéå îöåééðéï áîöåú ùëùúçæøå ìà éäå òìéëí çãùéí, îùì ìàãåï ùëòñ òì àùúå åùìçä ìáéú àáéä, àîø ìä äåé îú÷ùèú úëùéèéí ùëùúçæøé ìà éäéå òìéê çãùéí, åëï àîø éøîéä (ìà ë) äöéáé ìê öéåðéí, àìå äîöåú ùéùøàì îöåéðéï áäí:

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Des idées pour s’inspirer

 

But : 

·        Expliquer l’alliance entre ä' et àáøäí àáéðå.

·        Définir ce qu’est la âìåú et expliquer les différents avis sur la âìåú

·        Expliquer que nous sommes dans le processus de délivrance et que les enfants d’ àáøäí retourne sur leur terre…

 

 

Déroulement de la Péoula :

 

Première partie de la péoula :

 

Poser la question aux çðéëéí d’où viennent ils ? Ou sont ils nés ? D’où viennent leurs parents et grands parents ?

Ainsi nous nous rendons compte que chacun vient d’un pays différents mais quel est notre réel pays ?

Si notre réel pays est Israël, pourquoi n’y habite t on pas ?

 

Deuxième partie de la péoula :

 

Le  îãøéêapparaît sur scène vêtu d’un Talith lui enveloppant la tête et les épaules: il représente àáøäí, l’autre îãøéê se mettra derrière (de façon a ce qu’on ne le voit pas) fera dans la mesure du possible, la voix d’ ä'(Il prendra un rouleau de carton par ex)

 

Dialogue :

 

ä' : àáøäíàáøäí

 

àáøäí : me voici…. Et il se prosterne

 

ä': Sache que je ferai de toi un grand peuple …et qui plus est, je te donne a toi et a ta descendance la terre d’Israël. Mais sache bien, àáøäí

 

àáøäí : oui, oh ä'

 

ä' : je pose mes conditions…

 

àáøäí : Pourquoi des conditions ?

 

ä' : je t’ai choisi, àáøäí, pour donner naissance a un peuple élu, un peuple qui se doit d’avoir une conduite exemplaire…

 

àáøäí : pourquoi moi ?

 

ä' : car tu es l’homme le meilleur de tous, tu es prêt à te sacrifier pour les autres, et que  par toi-même tu as découvert que Je suis le créateur du ciel et de la terre … c’est pourquoi je t’ai choisi…

 

àáøäí: mais, mes enfants, ma descendance, seront-ils toujours dignes de cette  alliance ? Comment être sur qu’ils continueront dans ma voie ?

 

ä' : Ne t’en fait donc pas  tant, mon cher àáøäí, a partir de maintenant ce n’est pas ton problème… Je traiterai avec tes enfants, les áðé éùøàì et se sera une histoire entre eux et moi : et c’est la qu’interviennent mes conditions : tant que les enfants d’Israël seront unis et accompliront mes îöååú de la úåøä, tout ira bien… Mais, par contre, si ils viennent à se rebeller contre toi, à adorer des idoles, à rejeter les îöååú, alors je me fâcherai avec eux. Le contrat sera rompu et pour les punir, je les exilerai vers une terre étrangère.

 

àáøäí : Mais …. Pourquoi les punir par l’exil ?

N’y a- t-il pas de punition plus éducative que d’envoyer mes enfants s’assimiler chez les âåéí ??  Le risque ne va pas aggraver la situation ?

 

ä' : Sache àáøäí que j’ai déjà tout programmé : sache que ta descendance sera étrangère dans un pays qui n’est pas le sien, on la réduira en esclavage, on la fera travailler et souffrir pendant 400 ans, et après cela, elle sortira avec de grandes richesses.

 

 

Conclusion : 

 

Demander aux çáøéí de commenter, on dirigera leur réflexion :

La  âìåúest-elle une fatalité ?

Est elle un remède ?

Comment la punition de l’exil vient elle répondre à un rejet de la úåøä?

Quel est l’avantage de la âìåú ?

(Réponses dans le çåîø)

 

Vous pouvez aussi diviser le chevet en plusieurs groupes qui répondront aux questions posées plus aux : leurs donner une grande feuille + feutres ou stylo et leur demander d’y écrire après s’être concerté le oui et le non.

 

Les plus petits  vous pouvez écrire les différentes explications  de la âìåú sur des feuilles et les découper sous forme de puzzle, chaque groupe reçoit son puzzle à faire et ainsi commence à y réfléchir.

Phrases : la âìåú est une punition

               La âìåú est un remède

               La âìåú est nécessaire

              

Le îãøéê dirigera la réflexion grâce au çåîø distribué.

 

 

Apprendre la chanson du don de la terre d’Israël  à  Avraham :

ëé àú ëì äàøõ àùø àúä øåàä...                   

 

 



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