Bnei Akiva Olami
 
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Le Role De Chacun

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Resource Type: Peula in: French

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Le rôle de Chacun

Chabat Chélah-Léha

9 juin 2007 – 23 sivan 5767

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                            

 

 

 

              

 

 

 

 

 

 

 

                                           

 

 

 

 

 

 

 

 

Heure d’entrée : 21h28

Heure de sortie : 22h45

áñ"ã

 

 

 

 

 

 

 

Cher Madrih, Chère Madriha,

 

 

 

 H' Imahem!

 

Il nous reste que trois Chabatot avant de nous dire au revoir… Plus j’y pense, et plus je me dis « est ce que ce que j’ai assez  donné?  Est ce que j’ai accompli ma mission ?  Puis-je apporter plus ? Suis-je arrivée à mes objectifs ? ».

 Soit… C’est une réflexion que vous devez surement vous faire aussi. Chaque réponse à ces questions, nous les avons en nous, elles sont différentes les’une des autres. Mais ce qui nous est commun est la conviction de vouloir apporter un maximum à nos hanihim. Et que si l’on veut qu’ils reviennent l’année prochaine en double, il faut appuyer sur l’accélérateur !!! Ce sont ces derniers chabatot qui vont jouer pour l’an prochain…

Le thème de ce chabat est "le rôle de chacun". On est n'est pas venu au monde pour rien ! Mais parce que nous avons un  rôle à faire et à accomplir. Pour nous, entre autre, nous avions pour but de passer par le Bné et d’inculquer nos valeurs primordiales de Am, Thora, Eretz et Médinat Israël.

 "ëì àçã òí úô÷éãå" ça vous dit quelque chose??!!

Le Am Israël est composé d’une chaine de 1+1+1+1+1+1+1+1+… personnes et chaque « 1 » est une personne importante et, sans elle, le monde ne peut tenir. Chacun de nos actes est primordial, et chacun de nous à un rôle dans ce monde…

Chers Madrihim, à vous de jouer ! Je sais, que vous êtes des pros maintenant !

Béhatslaha à tous !

 

 

 

ùáú ùìåí!!!!

 

 

 

 

 

N’oubliez pas :

« Enseigne toujours avec amour.

La réussite t’appartient. »

 

 

 

 

 

 

Bevirkat Torah VaAvoda,

BeOz Kadima Bné Akiva !

 

La Vaadat ‘Hinou’h

Sivan 5767

 

 

 

 

 

 

 

 

La source...

 

Ce sujet est extrait de la Michna de Avot (2,16)

 

« Il disait : Le travail ne devra être achevé de ta main, mais tu n'es pas dispensé d'y participer ! »

 

Devant l'ampleur de ce qu'il y a à réaliser autour de nous, on a tendance à se décourager. Comment réussir a venir en aide à tous ceux qui en ont besoin ? Comment parvenir à développer toutes les villes d'Israël ? Comment ramener tous les juifs vers les sources de la Thora ?

 

Il ne nous appartient pas de tout achever. L'humanité ,le peuple juif le mouvement de jeunesse sont des ensembles au sein desquels chacun a sa touche à apporter, son mot à dire. Evidemment, ce n'est pas sur lui que tout repose mais il doit absolument remplir son rôle du mieux qu'il le peut car c'est de cela que dépend la réussite de tout le groupe.

 

Même lorsqu'on ne voit pas directement la réussite d'une grande oeuvre, il faut se sentir responsable et y apporter sa participation avec coeur et dévouement.

 

On pourra s'appuyer sur un ou plusieurs exemples soit anonymes, soit ayant marqué l'histoire du peuple juif tels que les maapilim avant la création de l’Etat d’Israël, l'armée aujourd'hui . . .


Message a transmettre

 

Exprimer l'importance que chaque juif représente au sein du peuple  d'Israël. Il s'agira de faire prendre conscience aux h’anih’im que bien que notre sort ne dépende pas d'une seule personne, chacun d'entre nous a son rôle à jouer et qu'il ne faut en aucun cas s'en détourner, voire le négliger.

 

 

La société dans laquelle nous vivons vise en général à l'ascension et la réussite sociale. Pour cela, l'homme est prêt à tout, même à sacrifier une partie de sa vie privée afin de le consacrer à sa carrière professionnelle.

 

On est alors en droit de s'interroger : pourquoi croire que l'individu peut tout obtenir et atteindre seul les plus hauts échelons de la société ? S’il est vrai que la société elle‑même se doit d'avancer et que chacun d'entre nous est dans l'obligation d'y contribuer ne doit‑il pas exister une mise en commun des moyens et du rôle que chacun peut apporter ? C'est de cette même façon que le peuple juif a fonctionner jusqu'à présent et qu'il doit continuer, afin d'aboutir à son unité la plus totale.


Pirké Avot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Michna 16 :

II disait: "II ne t'incombe pas de terminer le travail, mais tu n'es pas libre de t'en dispenser; si tu as appris beaucoup de Tora, on te donnera un grand salaire; il est fiable le Maître de ton travail pour te payer le salaire de ton ouvrage; et sache‑le, le salaire des justes est donné dans les temps à venir".

 

Il ne t'incombe pas de terminer le travail : ne pas appliquer le principe du 'tout ou rien' qui voudrait qu'on ne verse le salaire que si le travail est achevé ! (Bartenoura).

Fais ce que tu peux, et n'imite pas les sots de la parabole suivante : Un roi, voulant faire combler une immense tranchée aux fonds insondables, demanda à son intendant d'embaucher des ouvriers. Dans l'équipe, il y eut des sots qui, en voyant la tranchée, s'écrièrent: "Jamais je n'y arriverai !", mais les malins déclarèrent: « Ce n'est pas mon problème: je suis payé à la journée, je suis content d'avoir trouvé du travail ! » Ainsi D. dit: « Ce n'est pas ton problème: tu es payé à la journée, fais ta journée ! » (Yalkout sur Ekev).

Les petits ruisseaux, dit‑on, font les grandes rivières; la Tora est comparée à l'eau: deux halakhot aujourd'hui, deux autres demain, et un jour un fleuve de science! (Chir ha‑chirim Raba).

 

Mais tu n'es pas libre de t'en dispenser: même si tu es prêt à renoncer au salaire, en disant: je renonce, tant pis si je ne suis pas payé ! Tu ne peux rejeter le joug que tes ancêtres ont placé sur toi quand ils ont répondu au Mont Sinaï : « Nous ferons et nous écouterons ! » C'est le prix et le sens de l'élection d'Israël.

 

Par ailleurs, si tu crois que le salaire est identique quel que soit le travail fourni, détrompe‑toi: si tu as appris beaucoup de Tora, on te donnera un grand salaire. Tu recevras « mesure pour mesure » en fonction de l'effort investi : il est fiable le Maître de ton travail pour te payer le salaire de ton ouvrage.

 

Si enfin tu objectes: à quoi bon un salaire, je mourrai un jour ! Sache‑le, le salaire des justes est donné dans les temps à venir, selon l'interprétation des mots du verset (Dt. 7, 11): "Tu garderas les commandements, les décrets et les lois que Je t'ordonne aujourd'hui pour les faire" – « aujourd'hui pour les faire » et demain pour en recevoir la récompense (Erouvin 22; Eliézer Lévi). Voir aussi commentaire sur PA. V,23.

Extrait de la Michna Pirké Avot, traduite et commentée par Claude-Annie Gugenheim

LE SOUTIEN DIVIN

 

« Ce n'est pas à toi de terminer le travail. » Les forces de l'homme sont bornées et le temps qui lui est mesuré est court. A tout moment il est en danger de succomber dans la lutte; dans la lutte contre sa propre paresse, contre ses semblables mal intentionnés, contre mille désaccords et mille empêchements. Mais l'homme qui aspire au bien, à la vérité et à la justice a un soutien puissant et un sauveur Tout-puissant, qui ne le laisse pas couler, qui le fortifie toujours à nouveau, qui amalgame le peu que l'homme est capable d'accomplir avec la grande oeuvre d'ensemble. Ce n'est pas à toi de terminer le travail ; mais que ton travail devienne parfait et accompli dans toute la mesure de tes moyens ; le reste, D… y pourvoira. C'est pourquoi, même si le jour est court et le travail est grand, ne désespère pas. C'est D… qui bénit notre effort et lui donne du succès.

 

 

LA VIE EN SOCIÉTÉ

 

« Et si je suis pour moi‑même, que suis‑je ? » Après qu'Hillel nous ait indiqué succinctement quel doit être le comportement de l'homme en tant qu'individu, il ajoute, en quelques mots très brefs, quelle doit être notre attitude vis‑à‑vis de notre prochain .

 

Lorsque le Sage nous disait : « Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? », il mettait en évidence le rôle de l'individualité de chacun. Mais cet amour‑propre, aussi utile qu'il soit, ne doit pas dégénérer en égoïsme. L'homme est forcé de vivre avec son prochain. Cet état est nécessaire, il ne peut, ni ne doit, s'y soustraire. De nombreux devoirs de reconnaissance le lient à ses parents, qui l'ont mis au monde et éduqué, qui l'ont comblé de bienfaits. Des liens d'amour et d'amitié l'unissent à ses frères et à ses soeurs, qui ont la même origine que lui, et à ses autres parents, qui font partie de sa famille. Quand il choisit sa compagne et qu'il a le bonheur d'avoir des enfants, ceux‑ci sont, pour ainsi dire, une partie de lui‑même. Afin de remplir ses devoirs religieux, il lui faut se réunir avec ses coreligionnaires pour constituer une communauté, et les intérêts communs unissent tous les habitants d'une ville. Des villes nombreuses, des villages par centaines se trouvent unis enfin en un Etat, pour leur commune protection et leur commune défense. Mais les différents Etats devraient toujours et en tous temps, s'allier dans l'amour de la paix. Autrement leur bien‑être est menacé et leur existence en danger. Il est bien inutile de rappeler quels malheurs fondent sur les peuples qui se font la guerre. Toute l'humanité souffre lorsqu'une de ses parties se trouve dans les ténèbres.

 

Les événements heureux se propagent d'ailleurs de la même façon. L'invention que Gutenberg fit à Mayence permit à l'humanité entière d'avancer sur la voie de la science et du savoir. Les instruments que l'Anglais Herschel a perfectionnés ont facilité dans le monde entier le progrès des sciences. Les hautes idées propagées en France par un esprit comme celui de Montesquieu ont profité à l'économie politique de tous les pays civilisés. Le nouveau continent qu'a découvert l'Italien Colomb, avec l'aide de la flotte espagnole, eut des conséquences incalculables sur le sort de l'humanité entière. L'humanité embrasse un bien commun. Tous les hommes sont les enfants d'un seul père et tous devraient par conséquent s'aimer comme des frères.

 

Qu'il est donc insensé, l'homme qui ne pense qu'à soi, qui ne vit que pour soi et ne travaille que dans son propre intérêt. « Et si je suis pour moi‑même, que suis‑je ? » Et si quelqu'un possédait les richesses des Indes, si sa puissance surpassait celle que détint Alexandre le Macédonien, si sa science égalait celle des sept Sages de la Grèce, et qu'il n'aimât que lui‑même et ne s'occupât de personne d'autre que lui, il serait l'homme le plus pauvre du monde.

 

Mais qu'il est riche, par contre, celui qui aime son prochain et s'efforce de s'occuper de lui ! Infiniment riches sont les époux lorsqu'un amour désintéressé les unit, qui fait que l'un cherche et trouve sa joie dans le bonheur et la joie de l'autre. Infiniment riches sont les parents, par les soucis et les peines que leur causent le bien‑être et l'éducation de leurs enfants. Infiniment riche est tout homme bon, qui prend une part joyeuse au bonheur de son prochain et qui cherche à adoucir les peines et les douleurs des autres.

 

C'est l'un des grands principes du judaïsme, selon lequel nous n'avons pas à trouver le but de notre existence dans notre seul bien‑être terrestre. C'est pourquoi nous devons entendre les paroles de Hillel d'une autre façon encore. Il y a des gens qui, lorsque le judaïsme est menacé par les plus grands dangers, se disent : « Est‑ce que cela me regarde ? Je me comporte parfaitement à l'égard de mon D…, je ne consomme pas d'aliments défendus, je fais les prières prescrites et ne m'occupe pas des autres. »

 

Il y a aussi des gens qui vont jusqu'à vanter une pareille attitude.  « Voyez, disent‑ils, voilà un homme vraiment pieux. Il observe les lois lui‑même et ne s'inquiète pas du reste. »

 

Mais Hillel lance son cri : Et si je ne m'occupe que de moi‑même, que suis‑je alors ? » La réponse, c'est : Rien, rien du tout. N'est vraiment noble que l'homme qui est un bon juif, celui dont le coeur bat avec amour et sollicitude pour son prochain, qui prend part à la joie des autres, qui tâche d'adoucir la douleur ou la peine de son prochain, partout et à tout moment, qui élève ses enfants dans la crainte de D…, qui combat le mal de toutes ses forces et tâche toujours de favoriser le bien. C'est seulement si tu sais faire tout ce qu'il faut en toute occasion, en n'oubliant pas que tu as l'obligation d'aimer ton prochain, celui qui t'es proche comme celui qui est le plus lointain, de t'occuper de lui selon tes forces, de rendre les mauvais hors d'état de nuire et de soutenir les bons dans leurs efforts, c'est seulement alors que tu es sur la bonne voie, celle qui mène vers les sommets de la perfection humaine, comme le demande le judaïsme.


Une lettre...

 

L'Homme ne vit pas éternellement, il se doit de profiter de sa vie au maximum... Je ne veux pas arriver à un certain âge, regarder autour de moi et découvrir soudain que je n'ai rien construit ni créé. Je ne veux pas ressembler à certains hommes qui courent et grouillent comme des insectes, ne faisant jamais rien, pris par la "routine" de leur vie. Ces hommes descendent un jour dans leur tombe en ne laissant derrière eux que leurs enfants qui reviendront à leur tour sur cette pseudo existence improductive...

 

Je dois être conscient que ce n'est pas seulement au moment de ma mort que je devrais rendre compte de ma vie. A chaque moment de ma vie, je dois me dire: «j'ai fait ceci et aussi cela»

 

Je dois tendre en tant qu'individu vers la perfection dans ma vie; et ceci non pas grâce aux autres mais uniquement grâce à moi‑même. Je suis un monde entier.

 

Si je me trompe et me détourne, je reviendrai et reconstruirai. II n'y a aucune raison que la tour que je construis autour de moi, de ma personnalité, de mon caractère, ne s'élève pas jusqu'au sommet.

 

La mort, c'est la seule chose qui me dérange; elle ne me fait pas peur, mais elle m'intrigue... Elle ne m'effraie pas, car je ne donne pas beaucoup de valeur à une vie sans idéal. Et, si je dois sacrifier ma vie pour réaliser cet idéal que je me suis fixé, je le ferai avec joie...

 

 

Yoni Netanyahou à 17 ans


Idée de Péoulot

 

 

·       Hevraya Alef :

On propose de mettre en place un jeu de rôle (de préférence inspiré d'une histoire ou d'un événement propre au peuple juif) qui mettra en scène un groupe dans lequel chacun a une responsabilité particulière dont le groupe ne peut se passer pour avancer dans le jeu (étape après étape)puis on les fera évoluer dans des situations où chacun devra montrer son rôle. On démontrera par là l'importance du rôle de chacun.

 

 

·       Hevraya Beth :

Etant donné qu'il s'agit là de mettre en évidence la nécessité des différences, utilisons un système qui ressemblerait un peu à Fort Boyard ou chacun selon ses capacités et ses qualités arrive à gagner une clé.

 

Ici, il s'agira de gagner une pierre du Ephod, symbole des 12 chevatim, pendu au cou du Cohen Gadol; On formera une ou deux équipes selon le nombre de Hanihim du chevet. Puis on préparera les douze étapes afin qu'ils gagnent les 12 pierres du Ephod.

 

Quand ils auront réuni les l2 pierres,on les leur fera mettre par catégorie.

 

Il faudra bien insister sur le fait que chacun a son rôle particulier et que c'est grâce aux qualités de tous qu'on peut apporter à la ,société afin de mener à la véritable édification d'une couvre (ou d'une nation !)


Conclusion

 

 

Le rôle de chacun est donc indispensable pour faire progresser une société en général, et le peuple juif en particulier. Pour illustrer cela on pourra conclure sur une parabole du Baal Chem Tov :

« 30 hommes se trouvent dans le désert. Un trésor se trouve en haut d'un arbre. Les 30 hommes doivent faire une échelle humaine pour atteindre le trésor. Si un seul homme manque, on ne pourra atteindre le trésor »

 

 

Ainsi, le Baal Chem Tov montre à quel point le rôle de chacun est important et que seul le travail collectif a une valeur dans la société et pour l'ensemble du peuple.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et si on chantait …

 

ìà òìéê äîìàëä ìâîåø

åìà àúà áï çåøéï ìáèì îîðä

ùéáðä áéú äî÷ãù áîäøä áéîðå

 

Lo aléh’a amlah’a ligmor

Vélo ata ben h’orin libatel miména.

Chéyibané Beith Amikdach

Biméra béyaménou

 

 

Traduction:

Il ne t’incombe pas de terminer le travail, mais tu n’es pas libre de t’en dispenser.

Que le Temple soit reconstruit au plus vite de nos jours.

 



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