Bnei Akiva Olami
 
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Yeroushalaim

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Resource Goal

Le message à transmettre :

Expliquer  ce qu’est véritablement le Kotel et pourquoi il est devenu un symbole et un pôle pour le judaïsme de Galout.

 

 

But : 

Conduire les ‘hanih’im en erets Israël, au cœur de Jérusalem, dans la vieille villle. Les ‘hanih’im doivent sentir qu’ils ont fait le voyage et qu’ils sont « réellement » face au Kotel.


Resource Contents

BNE AKIVA DE FRANCE

La Vaadat H’inouh’ présente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ùáú áäø áçå÷åúé äúùñ"æ

 

 

îãøéëéí é÷øéí

ä' òîëí!

 

Des milliers de jeunes venant des quatre coins d’Israël qui dansent dans les rues de Jérusalem au son de musique ‘hassidique : ainsi se déroule éåí éøåùìéí à Jérusalem.

 

Le ë"ç àééø est le jour où en 1967 les soldats de Tsahal entrèrent et conquirent la vieille ville tombée en 1948 aux mains des Jordaniens.

 

C’est en cette même journée que le ëåúì äîòøáé, le mur occidental, fut de nouveau accessible au peuple juif.

 

Nos øáðéí décidèrent de faire de cette journée un jour de fête et de louanges à ä' qui nous a permis de rentrer sur notre terre.

 

En attendant de pouvoir danser dans les rues de éøåùìéí essayons au mieux de nous réjouir pour les 40 années de la réunification de notre capitale éternelle.

 

En remerciant ä' pour son aide continuelle durant toute cette année. Bonne chance à tous pour cette dernière ligne droite avant la fin de l’année.

 

çâ ùîç ìëåìí !!!

 

 

N’oubliez pas :

« Enseigne toujours avec amour.

La réussite t’appartient. »

 

Bevirkat Torah VaAvoda,

BeOz Kadima Bné Akiva !

 

La Vaadat ‘Hinou’h

Iyar 5767

 

 

 

 

Un peu de h’omer : 

 

Jérusalem est selon la îñåøú, tradition, le centre du monde : c’est sur le äø äáéú, mont du Temple, que se trouve la àáï ùúééä, la pierre à partir de laquelle le monde fut crée.

 

On entend parler la première fois de Jérusalem comme àøõ äîåøéä dans l’histoire de la ò÷ãú éöç÷. C’est vers cet endroit qu’est envoyé Avraham et c’est là-bas qu’il va faire le sacrifice d’un bélier. (áøàùéú ë"á)

 

 C’est ensuite Yaakov qui va, lors de sa fuite de son frère, passer la nuit au même endroit. (áøàùéú ë"å)

 

Puis, on n’entend plus parler de Jérusalem jusqu’au retour du peuple d’Israël sur sa terre. Et c’est le roi David qui va conquérir la ville et en faire la capitale d’Israël. Il se bat contre les Jébuséens et prends la ville par les armes. 

 

Non seulement il comprend l’importance stratégique de Jérusalem comme capitale, mais il la transforme aussi en capitale spirituelle : c’est lui qui fait amener le  àøåï ä÷åãù à Jérusalem. Il construit la première Jérusalem, òéø ãåã, la cité de David, juste en dessous des monts Tsion et du Temple.

 

Ayant conquis et unifié Israël par les armes, il ne reçoit pas la mission d’ä' de construire le áéú äî÷ãù. Et c’est son fils, le roi ùìîä qui le construit.

 

Après la mort de ùìîä et le schisme entre les royaumes de Juda et d’Israël, malgré toutes les tentatives, Jérusalem reste le centre névralgique du peuple juif : c’est là que se trouve le ñðäãøéï, la grande assemblée et c’est donc là que se tournent toutes les demandes.

 

Même quand les territoires aux alentours sont pris aux mains d’Israël, Jérusalem n’est pas conquise et reste la fierté du peuple juif. Et c’est justement pour cette raison que la majorité des prophéties du peuple juif sont en rapport avec Jérusalem : il faut faire attention de ne pas la perdre.

 

De la même manière, le deuil s’exprime par Jérusalem : le jour le plus triste pour le òí éùøàì est le jour où Jérusalem est détruite. Jérusalem n’est pas seulement une ville, c’est tout un symbole : c’est elle qui signifie l’indépendance de la nation juive. Chaque exil est un exil de Jérusalem et quand nous prions, nous prions en direction de Jérusalem.

 

Après avoir été exilés pendant près de 2000 ans, le peuple juif peut enfin rentrer su sa terre. Mais, le cœur du pays est toujours sous le joug des nations : les juifs ne peuvent que très difficilement aller prier au Kotel, seul vestige de la muraille du second áéú äî÷ãù.

 

Au moment de la guerre d’indépendance, une guerre très difficile a lieu à Jérusalem : la vieille ville est assiégée et durant de nombreuses semaines ses habitants vivent dans des conditions extrêmement pénibles. Après une bataille de plusieurs jours la vieille ville tombe sous les mains des jordaniens. Ils chassent tous les juifs de la vieille ville et détruisent tous les bâtiments.  Le ëåúì, lui,  est transformé en dépotoir.

 

Au moment de la guerre des six jours en 1967, une occasion unique se présente à l’armée israélienne : prendre la ville des mains des jordaniens. Et c’est ainsi que le ë"ç àééø l’armée israélienne pénètre au sein de la vieille ville.

 

Les soldats entrent par la porte des Lions dans la vieille ville, ils prennent le Mont du temple et continuent leur avancée : ils cherchent le  ëåúì. Ce n’est que quelques heures plus tard que les parachutistes vont enfin arriver devant ce mur. C’est un moment de joie mêlé de tristesse et de grande émotion.

 

L’aumônier des armées, le Rav Shlomo Goren sonne du ùåôø et récite la áøëä de ùäçéðå ainsi que la áøëä de îðçí öéåï récitée habituellement le jour de úùòä áàá. Les soldats pleurent devant le mur mais se remettent tout de suite  au combat, Jérusalem doit être complètement libérée.

 

 

« On raconte que Rabbi Lévi-Yits’hak de Berditchev se mit en colère lorsqu’il lut le contrat de fiançailles de son fils. Le scribe avait noté que le mariage aurait lieu à la date prévue à Berditchev. Rabbi Lévi-Yits’hak déchira l’acte : « Berditchev, pourquoi Berditchev ? Ecris : le mariage aura lieu à telle date à Jérusalem, sauf si le Mashia’h n’est pas encore arrivé, dans lequel cas, la cérémonie sera célébrée à Berditchev. »

 

« Jérusalem demeure au-dessus de toutes nos controverses car elle la capitale de la nation. C’est la capitale juive historique, c’est la capitale de l’esprit hébraïque, c’est la capitale de l’éternité hébraïque. Elle doit être un exemple pour tout le pays et pour tout le peuple car Jérusalem n’appartient pas seulement à ce pays, mais à tout le peuple juif. »

David Ben-Gourion

 

« L’homme possède 248 membres et 365 nerfs de même que les 613 lois de la Torah comprennent 248 positifs et 365 interdictions. Quant à Jérusalem, elle est citée dans le Tana’h 614 fois. Jérusalem l’emporte donc sur l’homme en un point. S’il est intelligent, il pense à Jérusalem le jour et elle se manifeste à lui la nuit. »

Shaï Agnon


« Le rêve de toutes les générations est enfin réalisé : la ville de l’Eternel, l’emplacement sacré du Temple et le Mur occidental ont été libérés aujourd’hui par vous, soldats de Tsahal, qui avez tenu notre serment de tous les temps : « Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite se dessèche ». et nous ne t’avons pas oubliée Jérusalem, et notre main droite, la main droite de l’Eternel, a accompli cette rédemption.

Quel cœur ne se réjouirait-il pas, ne chanterait-il pas à l’annonce de ce miracle ?

Nous sommes fiers de vivre l’heure la plus glorieuse et la plus noble de notre histoire. Et à toutes les nations du monde nous voulons proclamer que, respectant la paix et la justice, nous protégerons, avec dignité et les honneurs qui s’imposent, tous les lieux saints, de toutes les religions, de tous les peuples, et que leurs portes seront ouvertes à tous les croyants. »

Grand Rabbi Goren

Proclamation lue après la libération du Kotel

 

 « Je me souviens avec amusement du moment où nous le cherchions, le mur. Nous courrions là-bas, une bande de soldats essoufflés, perdu sur le mont du Temple, à la recherche d’un immense mur de pierre. Nous ne nous étions même pas arrêtés pour voir la Mosquée d’Omar, que nous n’avions jamais vue d’aussi près. En avant, en avant !

Nous passons les portes très rapidement, quand soudain tous s’arrêtent net, bouche bée… il est là, face à nous, grand et gris, silencieux et immobile : le Kotel. Il me semble que je n’ai jamais ressenti une telle émotion qu’une seule fois, lorsque, enfant, mon père m’avait approché de l’armoire sainte qui contenait le livre de la Thora. »

Témoignage d’un soldat

 

« Jérusalem est, depuis le 7 juin 1967, 28 Iyar 5727, une lumière allumée dans le cœur d’Israël et des juifs du monde entier, une lumière droite et verticale, transcendante à la broussaille de l’histoire horizontale, une lumière dont l’éclat demeure, irréversible, qui brûle et ne se consume pas, comme la flamme du buisson ardent.

A Jérusalem nous sommes aujourd’hui les témoins d’un tikun (perfectionnement) de caractère prophétique, mystique et messianique. »

André Neher

 

« Jérusalem : la face visible et secrète, le sang et la sève de ce qui nous fait vivre ou renoncer à la vie. L’étincelle qui jaillit dans le noir, le murmure qui traverse les clameurs d’allégresse, de bonheur. Pour les exilés, une prière. Pour les autres, une promesse. Jérusalem : cité qui miraculeusement transforme tout homme en pèlerin, nul ne peut la visiter et s’en rester inchangé. »

Elie Wiesel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le message à transmettre :

Expliquer  ce qu’est véritablement le Kotel et pourquoi il est devenu un symbole et un pôle pour le judaïsme de Galout.

Des idées pour s’inspirer

 

 

But : 

Conduire les ‘hanih’im en erets Israël, au cœur de Jérusalem, dans la vieille villle. Les ‘hanih’im doivent sentir qu’ils ont fait le voyage et qu’ils sont « réellement » face au Kotel.

 

Déroulement de la Péoula :

 

  • Séparer le shevet en plusieurs groupes. Donner à chaque groupe un texte qui parle du Kotel. La seule chose, c’est que les mots « murs d’exil », « mur occidental », « mur des lamentations », « kotel », … auront été effacés au préalable. Ce sera aux ‘hani’him de trouver les mots manquants et de comprendre de quoi il est question. Ils liront ensuite chacun les textes qu’ils auront reconstitués.

 

·       Un des madri’him est déguisé en guide israélien (t-shirt, casquette, lunettes de soleil…). Il explique son dilemme aux ‘hani’him : demain, il reçoit un groupe de touristes français à qui il va faire découvrir le Kotel. Ces touristes font partie d’un programme réservé à ceux qui ne sont encore jamais venus en Israël. L’émotion et l’excitation sont grandes. Seul problème, notre guide ne dispose que de quelques minutes pour leur parler du Kotel. Il ne pourra pas raconter à son groupe TOUTE l’histoire du Kotel. Il doit choisir une partie. Il demande conseil aux ‘hani’him. Ceux-ci sont divisés en plusieurs équipes et chacune d’entre elles défend une partie de l’histoire du Kotel. Il faut faire en sorte que des données historiques soient proposées aux ‘hani’him, afin qu’ils puissent en discuter et réfléchir. Les équipes peuvent s’affronter en argumentant, en jouant des mises en scènes, en racontant leurs « premières fois au Kotel » (où s’ils ne l’ont jamais vu comment l’imaginent-ils).

 

 

 

 

 

 

 

"àí àùëçê éøåùìéí, úùëç éîéðé

úãá÷ ìùåðé ìçëé àí ìà àæëøëé

àí ìà àòìä àú éøåùìéí òì øàù ùîçúé"

úäéìéí ÷ì''æ

 

 

 

« Si je t’oublie Jérusalem, que ma droite m’oublie

Que ma langue se colle à mon palais si je ne me souviens pas de toi

Si je ne mets pas Jérusalem au dessus de ma joie»

Psaumes 137

 

 



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