Bnei Akiva Olami
 
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Le Goush Katif

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nous essayons d’expliquer aux ‘hani’him ce que fut le Goush Katif et ce que fut l’expulsion de ses habitants.

Nous en profitons pour expliquer aux ‘hani’him l’importance d’Eretz Israel : on ne peut vendre ou donner aucune parcelle du cadeau d’Hashem

Resource Contents

BNE AKIVA DE FRANCE

La Vaadat H’inouh’ présente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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îãøéëéí é÷øéí

ä' òîëí!

 

Un grand traumatisme a eu lieu en Israël l’été 2005. Aujourd’hui, des mois plus tard, on ne se rend toujours pas compte de l’impact de l’expulsion du Goush Katif et des yeshouvim du Shomron.

 

Cette ‘hoveret est un essai afin d’expliquer de façon historique ce qui c’est passé.

 

Le Rav Milston d’Alon Shvut a l’habitude en parlant du Goush Katif de dire la chose suivante : « Il est vrai que ce qui c’est passé est très grave et très douloureux. Mais ce n’est pas la raison pour laquelle nous devons nous arrêter de vivre et arrêter d’avoir confiance en Hashem. Au contraire, nous devons continuer à vivre et montrer que nous savons surmonter les épreuves d’Hashem. Et quand Hashem le voudra, alors nous reviendrons ! »

 

Et c’est vraiment sur ces paroles que nous voulons introduire cette ‘hoveret, qu’Hashem nous ramène très rapidement à tous ces endroits que nous avons été forcés de quitter.

Que cela se fasse dans la joie !

 

 

N’oubliez pas :

« Enseigne toujours avec amour.

La réussite t’appartient. »

 

Bevirkat Torah VaAvoda,

BeOz Kadima Bné Akiva !

 

La Vaadat ‘Hinou’h

Un peu de h’omer :

 

A plusieurs endroits dans le Tana’h on nous parle d’Aza, Gaza en français, une ville qui se situe au sud d’Ashkelon, sur la côte d’Erets Israel. Cette ville est en majorité utilisée dans le Tana’h comme un repère géographique : c’est de cette ville qu’est parti untel, ou vers celle-ci qu’il se rend.

 

Une seule histoire biblique à lieu véritablement à Aza : un épisode de l’histoire de Shimshon (Shoftim 16). On raconte que celui-ci alla trouver une femme à Aza. Les habitants de la ville décidèrent de guetter sa sortie de la ville afin de le tuer au matin. En plein milieu de la nuit, Shimshon se leva et avec sa force arracha les portes et les linteaux de la ville, il les mit sur ses épaules et alla les placer au sommet du mont en face de Hévron.

 

Et c’est aussi à Aza que Shimshon est emmené quand il est arrêté par les Philistins. C’est là qu’il y trouve la mort.

 

Aza en hébreu vient du mot Oz, force, et signifie « la forte ». C’est une ville redoutée pour la force de ses habitants. Nos ‘ha’hamim nous enseignent que sa force n’est pas seulement physique mais qu’elle est aussi spirituelle : Aza est une ville qu’Hashem a pourvu de la capacité de faire du mal à Israel. (Explications tirées du livre « Atarei Segoula » du Rav Israel Rozen)

 

Au temps des Maccabim, la ville de Aza est conquise et une communauté juive s’y installe. Au temps de la mishna et de la guemara, un grand centre d’étude de la Torah s’y trouve : de nombreux rabanim y sont originaires.

 

A l’époque byzantine, des juifs sont présents à Aza comme le témoigne les vestiges de la synagogue et certains documents trouvés dans la Guéniza du Caire. On suppose que les juifs sont chassés au moment des croisés mais à nouveau ils reviennent au temps de l’empire Ottoman. Au XVIII e siècle, alors que les forces françaises prennent la ville, une épidémie de peste se déclare et les juifs quittent la ville.

 

Ce n’est qu’à la fin du XIX e siècle que l’on va assister à un retour à Aza. De nombreux russes de la vague de la première Alyah décident de se réinstaller dans cette ville à majorité arabe. Ils y restent jusqu'à la première guerre mondiale, date à laquelle ils sont chassés par les arabes.

 

En 1948, après la guerre d’indépendance, Aza ainsi que la région l’entourant connue sous le nom de la bande de Gaza, passe sous autorité égyptienne. Et ce n’est qu’en 1967, que les soldats de la guerre des Six jours conquiert la bande de Gaza.

 

Dès cette conquête, des hommes et des femmes très motivés décident de venir s’y installer : de nouvelles villes naissent sur les dunes de sables. Les villes arabes existantes, comme celle de Aza, ne sont pas détruites et les
populations arabes sont respectées. Ce sont en tout 17 Yishouvim, implantations, qui vont être crées.

 

La majorité des personnes qui vient habiter les nouvelles villes sont des gens motivés religieusement. En effet, ils sont persuadés que c’est Hashem qui vient de rendre cette terre au Am Israel, c’est donc une mitsva de venir peupler ces terres.

Ces pionniers vont renommer cette bande de terre Goush Katif, « la bande de la récolte des fruits » (littéralement). La raison principale du choix de ce nom est le fait que la majorité des habitants du Goush sont des agriculteurs. Ils développent une nouvelle technologie de culture dans du sable.

 

Avec très peu d’eau et quasiment presque pas de terre, ils arrivent à faire pousser des fleurs, des légumes et surtout des salades sans risques de petites bêtes !

 

Après 1994 et les accords d’Oslo, les arabes de la bande de Gaza reçoivent des armes. Au fil des années, de nombreuses attaques ont lieu contre les différentes villes du Goush Katif. En particulier durant la seconde intifada de nombreuses victimes sont comptées dans le rang des habitants du Goush ou bien des soldats gardant les Yishouvim.

 

En décembre 2003, le premier ministre de l’époque, Ariel Sharon, présente son plan de désengagement de la bande de Gaza ainsi que de quelques yishouvim dans le Shomron. Dans celui-ci il explique que les coûts de sécurité ainsi que l’effort humain déployé autour de Gaza sont trop importants. Il décide donc d’organiser un retrait unilatéral. C'est-à-dire qu’aucun accord ne sera fait avec les arabes.

 

Cette décision entraîne une grande mobilisation en Israël. La raison en est simple : la Torah interdit de donner, de vendre quelque parcelle d’Erets Israel qui serait en possession de Juifs.

Tous les partisans de ne pas quitter le Goush Katif prennent la couleur orange comme couleur de campagne : les gens affichent à leurs sacs et voitures un fil orange pour montrer leur refus.


Une mobilisation générale se met en place dans tout le pays : des centaines de manifestations, de tfilot, de tracts sont organisés dans le pays. 

 

Pourtant, la loi passe à l’assemblée et est votée. La date du 10 av 5675 est choisie pour le désengagement. Jusqu’au dernier moment, les habitants sont persuadés qu’on ne les chassera pas de chez eux. On propose à ceux qui se retirent de leur plein grès des indemnisations plus importantes. La quasi-majorité des habitants refusent. Des milliers d’israéliens viennent se mêler aux habitants du Goush Katif afin d’augmenter la population et de montrer leur attachement au lieu.

Le jour dit, des milliers de policiers non armés arrivent dans les yeshouvim pour sortir les gens de chez eux. Il a été prévu quatre soldats par homme et quatre soldates par femme. Et c’est la plupart du temps en les portant que les soldats expulsent les habitants de chez eux. 

 

Deux semaines après le début de l’expulsion, les 17 yishouvim du Goush ainsi que ceux de Shomron concernés ont été vidés de leurs habitants et leurs morts déterrés et à nouveau inhumés en Israël. Tous les habitants, plus de 8000, se retrouvent littéralement à la rue, sans aucun endroit pour vivre. On assiste en Israël à une solidarité extraordinaire pour essayer d’aider toutes ces personnes qui ont été chassées de chez elles.

 

Pendant plusieurs mois ces personnes vont vivre dans des conditions très difficiles : plus de travail (la majorité travaillait dans l’agriculture), plus de logement, pas de revenus.

 

Il y a quelques jours seulement les budgets nécessaires aux indemnisations promises aux expulsés ont été reversés. Il faut aujourd’hui attendre que ceux-ci soient maintenant distribués.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le message à transmettre :

 

Ce shabbat nous essayons d’expliquer aux ‘hani’him ce que fut le Goush Katif et ce que fut l’expulsion de ses habitants.

Nous en profitons pour expliquer aux ‘hani’him l’importance d’Eretz Israel : on ne peut vendre ou donner aucune parcelle du cadeau d’Hashem.

Des idées pour s’inspirer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"÷åì áøîä ðùîò

 ðäé áëé úîøåøéí

 øçì îáëä òì áðéä

 îàðä ìäðçí òì áðéä ëé àéððå:"

éøîéäå ìà' éã'

 

 

 

 

« Une voix de lamentations et de pleurs

s’élève à Ramah

Ra’hel pleure sur ses enfants

Elle refuse d’être consolée

Car il ne sont plus»

Jérémie 34, 14

 


Iyar 5767


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